Dominik K

La  Bio Diversité En Bretagne 

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Kristine T
Dominik K
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Oiseau de l’ordre des charadriiformes, groupe constitué de 350 espèces réparties en 19 familles, réunissant des types très diversifiés, allant d'échassiers (dits "limicoles") (chevaliers, pluviers, avocettes, etc.) et de palmipèdes de grande envergure (goélands, sternes, etc.) à des palmipèdes coloniaux peu aptes au vol soutenu (guillemots, macareux, etc.) ainsi que d'une grande variété d'autres types partageant principalement des caractéristiques d'ordre phylogénétique avec les types déjà énumérés.

Goéland leucophée

Le Goéland leucophée (Larus michahellis) est une espèce d'oiseaux qui appartient au groupe des goélands de taille moyenne, à manteau gris et pattes jaunes. Sur les côtes méditerranéennes de la France, le goéland leucophée est souvent appelé gabian, de son nom occitan.

Il est rare de le rencontrer sur les côtes du Finistère , nous avons pu faire cette belle rencontre 

Répartition, population

Cet oiseau a une répartition essentiellement méditerranéenne mais se reproduit jusque sur le littoral atlantique français et diverses îles (Açores, Madère, archipel des Berlengas et les îles Canaries). Il niche généralement sur des îles rocheuses proches du littoral ou des falaises côtières.

Espèce quasiment disparue au début du xxe siècle, la population connaît depuis quelques décennies une progression spectaculaire, au point d'être parfois considérée comme une espèce envahissante. En effet, faute d'espace suffisant pour accueillir l'ensemble des colonies sur le littoral, il a commencé à coloniser l'intérieur des terres, notamment les villes et les abords des fleuves.

Alimentation

Le régime alimentaire de base du goéland leucophée est traditionnellement constitué de petits poissons, d'oisillons et de charognes. Cet oiseau, au puissant bec crochu, est aussi le prédateur occasionnel de plus grosses proies, comme le pigeon biset, le martinet noir ou même le rat surmulot. L'alimentation de cet oiseau opportuniste s'est modifiée pour profiter de certains travers de la société moderne. Il trouve de la nourriture à foison dans les décharges et dans les rejets de bateaux de pêche industrielle. Cette modification du régime alimentaire est très certainement la cause de l'explosion de sa population.

Reproduction

Le goéland leucophée niche en vastes colonies à même le sol. Dans un creux naturel de la roche ou un trou gratté dans le sable, il dispose un assemblage de brindilles, d'algues et de débris divers.

La ponte a lieu entre mars et avril. La femelle dépose deux ou trois œufs beiges tachetés de noir. L'incubation dure environ 25 jours. Durant cette période les oiseaux peuvent être très agressifs: si un promeneur s'approche trop près d'un nid, il est survolé en cercle avec de forts cris d'alerte et peut être attaqué à coups de bec s'il ne rebrousse pas chemin.

Les poussins sont semi-nidifuges et volent au bout d'une quarantaine de jours. Bien qu'atteignant rapidement une taille comparable à celle des adultes, ils conservent leur plumage tacheté de poussin jusqu'à leur maturité qui intervient lors de la quatrième année.

Pluvier Grand gravelot

Le Pluvier grand-gravelot ou Grand Gravelot (Charadrius hiaticula) est une petite espèce d'oiseaux limicoles de la famille des Charadriidae.

Il fait partie des espèces nicheuses de France, le littoral français ayant une valeur importante pour la survie de cette espèce (et d'autres limicoles en hivernage). Des preuves fossiles attestent qu'il était présent durant le quaternaire. Il fait partie des espèces suivies en Afrique.

Description

Le Grand Gravelot est plus trapu et un peu plus grand que le Petit Gravelot. Ses ailes sont traversées par une barre blanche tandis que celles de l'espèce voisine sont uniformes. En plumage nuptial, le Grand Gravelot a la base du bec et les pattes orangées.

Le juvénile est brun dessus avec les tectrices bordées de beige donnant un aspect écailleux. La tête rappelle celle de l'adulte hivernal, mais avec une jonction entre le front et le sourcil d'un blanc moins pur et le bec entièrement noirâtre. Attention, le bec d'un Grand Gravelot en train de se nourrir peut être entièrement couvert de boue et ainsi paraître sombre. Chez le jeune Petit Gravelot, la tête est beaucoup plus uniforme avec une ligne pâle à peine marquée au-dessus de l'oeil et surtout avec le cercle oculaire jaune diagnostique. 

Alimentation

Son régime alimentaire se compose de petits invertébrés, crustacés (isopodes, amphipodes), petits mollusques, annélides (polychètes et oligochètes), insectes (fourmis, coléoptères, diptères et leurs larves (par ex. les chironomides)...), myriapodes, etc.

Reproduction

La période de reproduction s'étend d'avril à août suivant la latitude. Dans le sud de l'aire, la nidification débute en avril alors qu'il faut attendre juin, voire juillet, dans l'arctique.

L'espèce est monogame et territoriale. Les couples nichent isolément ou en groupements lâches sans qu'on puisse parler de nidification coloniale. Des parades préludent à la nidification, en particulier de la part du mâle qui chante en vol et au sol fait des courbettes devant la femelle. On a montré que le couple était pérenne, les adultes se retrouvant sur les lieux de reproduction . 

Le nid est une coupe peu profonde grattée, située au-delà de la limite des hautes eaux sur les plages de galets ou de sable. Les adultes la garnissent de galets, d'éléments végétaux ainsi que de quelques débris. La femelle y dépose le plus souvent 4 oeufs (3 à 5) que le couple incubera en alternance pendant au moins 3 semaines. L'incubation commence à la fin de la ponte de telle sorte que les éclosions seront synchrones et que les poussins pourront quitter le nid rapidement. Le poussin a un duvet très cryptique, de la couleur du sable ou des galets, gris-beige avec des taches noirâtres. Le collier blanc est déjà présent, qu'on retrouvera chez le juvénile et l'adulte. Ses pattes sont disproportionnées. Les jeunes voleront à 24 jours. Leur développement est donc rapide.

Alimentation

L'espèce est signalée en déclin, en particulier en Europe, mais n'est pas classée globalement menacée par BirdLife International. En revanche localement, ce peut être différent. En France par exemple, l'espèce est en limite d'aire et sa population est d'une 100e de couples ou à peine plus. De ce fait, elle est vulnérable.
L'espèce peut souffrir de l'atteinte à l'intégrité de haltes migratoires importantes, par exemple la côte balte menacée par la pollution pétrolière.

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